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Maison du Commandeur

Les chevaliers de Malte

Puech Banassac était une seigneurie foncière aux mains des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem rattachée à ST Gilles du Gard  durant cinq siècles. Le château était situé à l’emplacement de l’Intermarché actuel et la rue du Coulas était le chemin y conduisant. Le château fût démoli au début du 20ème siècle, mais on trouve encore des traces de l’occupation des Hospitaliers

 La maison du commandeur se trouve dans la rue de la Croix de la Mission. Et les croix de Malte, bornes fichées en terre ou gravées sur des rochers. Ces dernières délimitaient la partie des terres de la seigneurie qui n’était pas lotie entre les paysans mais qui était cultivée au profit direct du seigneur, ici le commandeur.

Le commandeur était un seigneur foncier, justicier et spirituel : il nommait le représentant de l’église, levait les impôts en nature, monnaies ou servitudes (corvées, tour de garde…).

Les guerres de religion :

Durant cette période très troublée, qui s’est étendue du XVIe au XVIIIe siècle,  la région ne fut pas épargnée et en 1584 le service religieux est suspendu dans la paroisse de Banassac pour cause « volerie, meurtres, emprisonnements des ecclésiastiques… aucun ne demeure en son édifice ».

La grande peste de 1721 :

Cette maladie très contagieuse s’est déclarée en Gévaudan en 1720 et débuta dans notre région en 1721 à partir de Corréjac. En 1722, le chirurgien Gensoul et son épouse Marie Leynadier de Capelade soignèrent les malades de la région dans le château de Puech Banassac. Le nombre de victimes de la peste sur la commune n’est pas certain : selon Louvreleul, historien, il aurait été de 212 morts alors que le curé de la paroisse n’enregistra que 88 décès dus à cette contagion.

La révolution :

Barthélémy Cavalier, curé de Banassac, ne prêtera pas serment et considéré comme prêtre réfractaire il sera obligé de se cacher parfois pour échapper à la maréchaussée. Il était bien protégé par la population du village ou celle des alentours qui faisait appel à lui pour des sacrements qu’il donna pour certains, caché dans une grotte.

Bibliographie :

  • Banassac au cours des siècles – Christiane Huguies
  • Ce tant rude Gévaudan – Félix Buffière
  • La Canourgue – Félix Buffière
  • Dictionnaire des noms de lieux Lozère –  Archives et Culture